INDO-CHINE
1946 –
1954

D’UNE GUERRE…

…À L’AUTRE

ALGÉRIE
1954 –
1962

Deux conflits ont particulièrement mobilisé les tirailleurs sénégalais : la guerre d’Indochine et la guerre d’Algérie.
Le 2 septembre 1945, après la capitulation japonaise, le chef du parti communiste indochinois Hô Chi Minh proclame l’indépendance du Vietnam. La France refuse de la reconnaître cette indépendance. Dès 1946 commence la guerre de décolonisation. À partir de 1949 (proclamation de la république populaire de Chine), la guerre d’Indochine devient un conflit de guerre froide : le Viêt Minh la ligue pour l’indépendance du Vietnam, une organisation paramilitaire dirigée par Hô Chi Minh, reçoit l’aide de la Chine communiste tandis que la France est soutenue par les États-Unis. La défaite française de Diên Biên Phu en mai 1954 entraîne la signature des accords de Genève en juillet, accordant l’indépendance à l’Indochine (Cambodge, Laos et Vietnam).

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Le 1er novembre 1954, le FLN (Front de Libération Nationale) déclenche une série d’attentats. C’est la « Toussaint rouge » qui marque le début de la guerre d’Algérie.
Le gouvernement français refuse de négocier et lance des « opérations de maintien de l’ordre ». En 1956, il décide de faire appel au contingent (jeunes envoyés combattre en Algérie pendant leur service militaire) et accorde des pouvoirs spéciaux à l’armée pour pacifier le pays. En 1957, pour répondre à une vague d’attentats, l’armée lance la bataille d’Alger et n’hésite pas à recourir massivement à la torture. En mai 1958, l’agitation des partisans de l’Algérie française entraîne le retour au pouvoir du général de Gaulle et le changement de constitution. De Gaulle comprend que la décolonisation est inévitable et propose en 1959 le droit à l’auto-détermination du peuple algérien. Cela provoque une vague de violence, l’OAS (Organisation de l’Armée Secrète, composée de civils et de militaires partisans de l’Algérie française) se fond dans le terrorisme jusqu’en métropole. Des négociations aboutissent en 1962 : les accords d’Évian sont signés en mars et conduisent à l’indépendance de l’Algérie au mois de juillet.