LE CONSTAT

LE CONSTAT

ET MAINTENANT

Les tirailleurs sénégalais cités tout au long de cette exposition habitent dans une résidence à Bondy. 28 d’entre eux ont été naturalisés en avril 2017 à l’Élysée par M. Hollande, ancien président de la République. Leurs conditions de vie aujourd’hui sont représentatives de celles de leurs camarades.

ENGAGEMENT PERSONNEL

Engagés dans la diffusion du devoir de mémoire, les tirailleurs sénégalais mis en avant dans Né.s deux fois parcourent les écoles de Seine-Saint-Denis pour témoigner auprès des jeunes générations. Leur mémoire force le respect. Ils se font un devoir de faire connaître leurs actions et leurs pensées pour une meilleure compréhension de l’histoire nationale et du rôle des hommes originaires d’Afrique dans la protection de la patrie.

On estime environ à 1 000 personnes le nombre de tirailleurs sénégalais vivant sur le territoire français, dont la moitié en Île-de-France. Parmi eux, 21 habitent dans un foyer social à Bondy, avec 336 euros de pension militaire par semestre. Les tirailleurs sont installés dans une résidence Adoma depuis 2016 où ils disposent dans leurs chambres d’une salle de bains et d’une kitchenette. Leur famille, elle, est installée à plus de 5 000 kilomètres de là, au Sénégal. Si leur combat pour l’armée française est maintenant achevé, ces soldats demeurent investis d’une mission de transmission, de dialogue, d’engagement.

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COMBATS À VENIR

Leur volonté de transmission est spontanée et sincère, mais elle leur permet aussi de mettre en lumière leur combat pour la reconnaissance de leurs droits. Parmi leurs revendications, celle du logement est centrale. Ils souhaitent accéder à des hébergements dans lesquels leurs épouses pourraient les rejoindre. Leur famille étant majoritairement au Sénégal, ils demandent la possibilité de rentrer dans leur pays à partir de 80 ans sans renoncer à leurs droits. Aujourd’hui, s’ils passent moins de 6 mois en France, ils perdent toute rétribution obtenue pour les années passées au service de ce pays.

Chez nous, les vieux, on les garde !
Et tous les jours on les sort,
vers 9-10 heures pour
un bain de lézard !